• Image of Emmanuelle Parrenin - Pérélandra (FFL025CD)

CD edition of Pérélandra, a collection of unreleased songs from the “Maison Rose” era.
Digipack CD
Licensed from Emmanuelle Parrenin

It was some line up, even for the most open-minded: Emmanuelle Parrenin and her musicians, in 1981, opening for the Clash in Paris, at the Zénith! Unsurprisingly, the crowd roared the name of the English band as soon as the French musicians appeared on stage. Didier Malherbe responded with a saxophone improvisation with all the others joining in behind. If we believe the musician improvising, rather than following the cult playlist of Maison Rose, was what saved them.

Created from previously unpublished recordings from 1978, 1981 and 1982, Pérélandra is a wonderful array of the experiments so unique to Emmanuelle Parrenin. Rather than being improvised, like the legendary show at the Zénith, these experimental tracks have a more composed instrumental form and were conceived for choreographers: mainly Pérélandra, staged with dancers from Carolyn Carlson's troupe, but also Nomade, some of the sonic environment of which can be discovered here in (superb) bits and pieces found on cassettes.
In total, just under a dozen tracks are presented, including contributions on bandoneon from the Argentinian Juan José Mosalini, electric piano from the ex-Double Six Jacques Denjean, or elsewhere great electroacoustic work from the wonderful and ever-faithful Bruno Menny. All of this steeped in a sonic mix typical of the most way-out acid-folk freak-outs of the 1970s. Didier Malherbe (who just before was still playing in Gong with Daevid Allen) is on three tracks, his heady graceful agility instantly identifiable, adding to a magical and spiritual universe
created with spinet dulcimer, flute, hurdy-gurdy and other-worldly vocals (amongst other ingredients).

Though very difficult to label, Pérélandra could evoke a meeting between Trees Community, Heron and Robin Williamson with Ellen Fullman, Meredith Monk and Ligeti. The whole thing is steeped in an atmosphere as intense as the ecstatic hymns of Hildegard von Bingen.

Emmanuelle Parrenin continues to explore similar territory in her concerts, always surprising us with, Detlef Weinrich (Tolouse Low Tracks), Etienne Jaumet, Cosmic Neman, Ghedalia Tazartes, Quentin Rollet, Pierre Bastien or Jandek.

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Quel plateau curieux, quel qu'en soit l'ouverture d'esprit : Emmanuelle Parrenin et ses musiciens, en 1981, assurent la première partie de Clash à Paris, au Zénith ! Surprise, la foule hurle à tue-tête le patronyme des Anglo-Saxons au moment où les Français montent sur scène. Ce à quoi Didier Malherbe réagit en se lançant dans une improvisation au saxophone avant que tous ne le suivent sur ce terrain. À en croire l'intéressée, improviser, plutôt que d'interpréter les morceaux du culte Maison Rose, leur a sauvé la mise.

Inédit à ce jour, et réalisé à partir de bandes datant de 1978, 1981 et 1982, Pérélandra se présente comme un véritable florilège de ces expérimentations dont Emmanuelle Parrenin détient le secret. Mais cette fois-ci, plutôt que d'être improvisées, telles qu'en la légendaire prestation du Zénith à la même époque, ces expérimentations prennent la forme de compositions globalement instrumentales et conçues pour des chorégraphies : principalement Pérélandra, mise en scène avec d'anciens danseurs de la troupe de Carolyn Carlson, mais aussi Nomade, dont on découvre ici une partie de l'environnement sonore, par bribes (superbes) retrouvées sur cassettes.

Au total, à peine moins d'une douzaine de morceaux se présentent ici rehaussés du bandonéon de l'Argentin Juan José Mosalini, là du piano électrique de l'ex-Double Six Jacques Denjean, ou encore ailleurs des traitements électroacoustiques du fidèle et génial Bruno Menny, le tout baignant dans un mélange de sonorités digne des plus belles envolées de l'acid folk des années 1970. Invité sur trois plages, Didier Malherbe (qui sévit encore peu de temps auparavant au sein du Gong de Daevid Allen) apporte son agilité gracieuse et lunaire reconnaissable entre mille, enrichissant un univers magique et spirituel à base d'épinette, de dulcimer, de flute, de vielle à roue et de voix éthérée (entre autres). Aussi difficile soit-il à étiqueter, Pérélandra peut évoquer la rencontre de Trees Community, Heron et Robin Williamson avec Ellen Fullman, Meredith Monk et Ligeti. Le tout baignant dans des ambiances aussi habitées que celle des cantiques extatiques d’Hildegard von Bingen.

Une voie qu'Emmanuelle Parrenin continue d'explorer, notamment sur scène, et de manière surprenante, avec Detlef Weinrich (Tolouse Low Tracks), Etienne Jaumet, Cosmic Neman, Ghedalia Tazartes, Quentin Rollet, Pierre Bastien ou Jandek.

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©2022 SouffleContinu Records

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